Dans une vieille brocante d'Ankara, je suis tombée nez à nez avec cette ancienne machine à coudre et plein de souvenirs me sont revenus en mémoire. Je me suis rapellé que petite, nous avions chez nous une machine à coudre de ce ype, ayant certainement appartenu à ma grand-mère ou arrière-grand-mère... Je revois sa peinture noire brillante et ses inscriptions d'or et je me revois donc, jouant avec les pédales et l'imaginant chargée de bobines. Elle m'aparaissait alors comme un véritable trésor, un témoignage d'un autre temps et surtout, elle représentait pour moi la possibilité, si j'apprenais à m'en servir, de coudre des robes merveilleuses.
Je m'imaginais grande couturière et je rêvais qu'un jour, elle soit réparée et m'appartienne.
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Leonor Fini "La couturière" 1978 |