14.10.10

La série Bleue

Le bleu évoque le calme, la paix, l'infini, la beauté et me fait penser à certaines oeuvres:
Le bleu Klein
Un des quinze monochromes peints par l'artiste entre 1960 et 1961. Ce bleu, si profond est une couleur brevetée sous le nom de International Klein Blue
Le nu Bleu de Matisse

Pourquoi le bleu?
Le bleu est une des trois couleurs primaires.
Elle varie en luminosité du cyan à une teinte plus sombre comme le bleu de Prusse (ou bleu de minuit).
Le bleu est la couleur du ciel (voir l'article : Bleu du ciel) et de la mer (bleu marine). (Wikipédia)

Nous aimons peut être cette couleur pour sa rareté et sa poésie... en effet le bleu est une couleur très rare sur terre on ne la trouve que dans le ciel et la mer...

Dans une rue du vieux quartier d'Ulus, des maisons délabrés, des murs défraichis mais au milieu de cette grisaille, des notes de bleu-vert viennent ça et là égayer l'ensemble, comme par magie...




Le mur bleu et ses vieilles affiches


La porte qui fut bleue




La "cage" bleue



La facade bleue



13.10.10

Samanpazari, Ankara

En descendant du chateau d'Ulus ("kale") on emprunte une petite rue bordée d'échoppes de tous genres: bijoux, poteries, souvenirs, bric à brac, étals de fruits secs, tapis... Bref cette petite rue est un ravissement pour les yeux, on à l'impression d'être ailleurs, loin du bruit et du tumulte d'Ankara. Les touristes sont rares et les commerçants charmants.


Des fruits secs

Des lentilles de toutes les couleurs



Des livres d'occasion



Des chaussures "vintage"!
 

Des babouches


Les cuivres


Encore des babouches





12.10.10

Les chats

J'aime bien ces petites bêtes et pas seulement car elles sont très photogéniques!


Paul Klee "Chat et Oiseau"
Des fois donc, j'ai de la chance. J'en croise un, j'ai mon appareil photo sous la main, il reste calme (ça bouge pas mal ces petites bêtes!) et hop c'est dans la boîte
Voila donc mes spécimens préférés...









Leonor Fini "Dimanche après-midi" 1980


11.10.10

Il reste toujours quelque chose de l'enfance, toujours...(M. Duras)

Dans "Le livre de ma mère", Albert Cohen écrit "j'ai été un enfant, je ne le suis plus et je n'en reviens pas". Parfois il m'arrive aussi de m'étonner devant le temps qui passe et devant cette enfance qui fut mienne et que je dois quitter, car un jour on doit grandir. Cepandant je ne perdrais jamais ce regard d'enfant, cet étonnement devant la vie, cet émerveillement car je crois bien que c'est cela aussi qui participe au bonheur, garder en nous l'enfant que nous étions et que, quelque part, nous serons toujours.
J'envierai toujours autant l'insouciance de l'enfant, son regard neuf sur la vie et son détachement par rapport au temps. Oui, le temps...car si il y a bien une chose qui nous fait devenir "adulte" c'est de prendre conscience du temps qui passe, de l'angoisse de ce "temps" qui nous est donné. Quand on est petit on joue des journées entières et c'est le soleil qui se couche qui nous rappelle qu'il est "l'heure d'y aller".










Mon enfance passa
De grisailles en silences
De fausses révérences
En manque de batailles
L'hiver j'étais au ventre
De la grande maison
Qui avait jeté l'ancre
Au nord parmi les joncs
L'été à moitié nu
Mais tout à fait modeste
Je devenais indien
Pourtant déjà certain
Que mes oncles repus
M'avaient volé le Far West

Jacques Brel "Mon Enfance"

Au hasard d'une promenade à Ankara, j'ai posé mon regard d'enfant sur ce qui m'entourait...comme quoi, il reste toujours quelque chose de l'enfance, toujours...